PV du Conseil d'école du 03/04/2012
23/04/2012 15:00Ecole primaire du Roz
29590 ROSNOEN
Procès verbal
du conseil d'école du 3 avril 2012
Composition du conseil :
Représentants de la municipalité : M. Viard, Mme Thomas
D.D.E.N. : Mme Pouliquen
Représentants des parents d’élèves : Mme Pirou, Mme Marc , Mme Buzaré, Mme Pogeant, Mme Fourn, Mme Amiot-Vigouroux
Enseignantes : Mme Christelle Casamayou, M. Pierre-Yves Baraër, Mme Delphine Pinéda, Mme Emeline Carvou-Diop
Membres absents et excusés :
Inspecteur de l’Education nationale : M. Patrice Gauvain
Enseignante: Mme Fabrègues
Parents d'élèves : Mme Chassende-Baroz
Ordre du jour :
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Présentation de la première mouture du PPMS
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Projet cirque
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Questions diverses
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Présentation 1ère mouture PPMS
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Depuis la parution de la circulaire ministérielle n° 2002-119 du 29 mai 2002, parue au Bulletin officiel hors série n° 3 du 30 mai 2002, toute école doit avoir élaboré, à son niveau et avec ses moyens, un plan spécifique (Plan Particulier de Mise en Sûreté) concernant la sécurité des usagers en cas de crise majeure.
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Le PPMS a pour but :
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d'identifier les risques majeurs pouvant affecter l'école (risques géographiquement ciblés (ex : zone périphérique d'une usine à risque, zone inondable, voisinage de voies ou d'infrastructures de communication...) ou risques diffus (qui ne sont pas propres à un endroit donné (ex : phénomènes météo dangereux, risques sanitaires -transport de matières dangereuses- ou accidents « courants » affectant l'environnement immédiat de l'école : fuite de gaz, découverte d'engin explosif...).
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d'examiner la réalité locale (configuration bâtiments, accès, situation par rapport au tissu urbain immédiat, facteurs de vulnérabilité éventuels, moyens de communication dont dispose l'école) puis rechercher et identifier dans l'école le ou les lieux de mise en sûreté les plus appropriés.
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de prévoir comment l'école reçoit et répercute une alerte et d'élaborer des consignes à observer en cas d'alerte.
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Présentation du document officiel aux membres du conseil :
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ROSNOEN ne se trouve pas dans une zone géographiquement ciblée. Les risques pouvant affecter l'école sont donc des risques diffus.
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Au vu de la configuration de l'école (bâtiments anciens séparés, communication difficile entre eux, grandes surfaces de fenêtres difficiles à calfeutrer...), le lieu de confinement retenu pour l'ensemble de l'école est la cantine municipale (bâtiment récent, suffisamment grand pour accueillir tous les élèves, bénéficiant de peu d'ouvertures à calfeutrer, avec accès aux toilettes, point d'eau, téléphone).
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Évacuation doit se faire par les issues de secours prévues en cas d'alerte incendie. Dans le cas où un groupe d'élèves se trouverait à la bibliothèque municipale ou dans la salle des associations au moment de l'alerte, un protocole a été établi pour que ce groupe soit alerté et puisse rejoindre le lieu de mise en sûreté.
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En cas d'évacuation est assigné à chaque personnel de l'équipe pédagogique un certain nombre de tâches (descriptif des fiches réflexes).
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La conduite à tenir par les familles en cas d'alerte est définie par un document d'information qui sera transmis aux familles lors de la validation du PPMS.
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Une fois rédigé, le PPMS sera validé par un exercice en situation.
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Le problème de l'accès à la cantine sur le temps où celle-ci est encore fermée est évoqué. L'école n'a pas de double des clés.
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Projet cirque: déroulement de la semaine
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Le chapiteau s'installera près de la salle polyvalente le samedi 19 mai au matin.
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Le matin : ¾ d'heure d'ateliers par classe pour toutes les classes, l'après-midi : pas d'ateliers pour les PS-MS, 1 heure d'ateliers pour les autres classes.
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Lundi et mardi, les élèves tournent sur 6 ateliers encadrés par 6 personnes du cirque (fil-rouleau américain- acrobatie au sol- trapèze-boule-jonglerie).
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Mardi après-midi : projection de diapos aux élèves expliquant aux élèves le montage du chapiteau, la vie au cirque...et réponses aux différentes questions préparées en classe + découverte de la jonglerie et fabrication de balles de jonglage.
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Jeudi matin: les élèves choisissent un atelier qu'ils vont travailler le jeudi et le vendredi. Des élèves volontaires (de CE2/CM1/CM2) pourront, en plus de l'atelier choisi, apprendre un numéro de clown.
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Vendredi après-midi : répétition générale (sans les PS-MS).
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Spectacle vendredi soir à 20h. 2 heures et demi de représentation présentant les numéros des enfants entrecoupés de numéros des professionnels du cirque. Un entracte de 20 minutes est prévu au cours duquel l'Association des Parents d'Elèves pourra organiser une vente de gâteaux ou autres produits.
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Coût du projet : 5000 euros. Le chapiteau contient 500 places assises, 100 places sont réservées pour les élèves et l'équipe pédagogique. La représentation est ouverte à tous y compris aux personnes extérieures à l'école et à la commune.
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Une pré-vente de billets sera organisée par l'APE.
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Le personnel du cirque demande l'aide de quelques personnes pour le démontage des gradins à l'issue de la représentation.
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Questions diverses
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Concernant le projet "cirque" : devant une éventuelle non gratuité du spectacle, les parents d'élèves demandent à l'APE d'offrir l'accès au spectacle pour les parents d'élèves ou au minimum 1 entrée "adulte" par famille, cela afin de ne priver aucun enfant de sa "représentation".
L'aspect financier du projet est à discuter avec l'APE. Une réunion doit être organisée par celle-ci pour déterminer les conditions d'accès à la représentation (prix du spectacle et gratuité éventuelle pour quelles personnes?).
La représentation se situant hors temps scolaire pas d'obligation de participation des élèves.
Les représentants des parents d'élèves demandent qu'au moins 1 entrée gratuite soit prévue par famille.
Par ailleurs, les délégués des parents demandent à être informés plus tôt de la date des réunions de l'APE.
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Lorsqu'il y a des enfants malades dans les classes, afin de limiter les épidémies, est-il possible qu'ils ne soient pas tous confinés les uns contre les autres le temps d'attendre les parents ?
Précisions apportées sur la question : en fait, il s'agissait d'un cas particulier survenu sur le temps du midi : 2 enfants malades attendant d'être récupérés par leurs parents auraient été couchés l'un près de l'autre.
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Quelles sont les consignes pour les enfants qui ne veulent pas dormir ou ne s'endorment pas ? retour en classe ? ou "repos forcé ".
Un parent d'élève demande quel est le discours tenu par les adultes lorsqu'un enfant ne souhaite pas dormir.
Un temps de repos est prévu pour tous les élèves de petite et moyenne section. Même si les enfants de dorment pas, les enseignantes jugent que ce temps est nécessaire pour que les enfants se reposent. Par ailleurs, tout élève de petite ou moyenne section ne dormant pas a la possibilité de regagner la classe dès 14h30. Avant cette heure, l'enseignante de PS-MS est en échanges de services (anglais) dans la classe de CE1-CE2 tandis que Delphine Pinéda prend en charge les GS ainsi qu'une demi-groupe de CE1 dans la classe de PS-MS. Il est compliqué d'un point de vue organisationnel de faire un retour échelonné dans la classe dans la mesure où la salle de sieste n'est pas contiguë à la salle de classe et que l'Atsem est en surveillance de sieste. Il y a donc deux vagues de retours en classe: l'un à 14h30, l'autre à 15h00. Ce retour en classe ne concerne que 6 à 8 élèves sur 20.
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Pour des raisons de santé bucco-dentaire et afin de respecter les démarches de prévention contre l'obésité, les parents d'élèves demandent à ce que les distributions de bonbons ne soient plus autorisées, du moins en classes maternelles.
En début d'année, les enseignantes proposent aux parents, pour fêter les anniversaires, d'apporter un gâteau à partager en classe et éventuellement un sachet de bonbons à distribuer, à raison d'un bonbon par enfant que les enfants emportent avec eux à la maison. Les enseignantes pensent que c'est un compromis entre l'interdiction et le risque d'abus. Par ailleurs, elles respectent la demande des parents qui souhaitent que ne soit pas distribuer de bonbons à leurs enfants lors des anniversaires.
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Il n'y a pas de collation pour les maternels, des enfants levés depuis 6h30, ne peuvent pas tenir jusqu'à 11h45, sans "coup de pompe", et du coup sont moins disponibles et à l'écoute pour les apprentissages, "il semble que la collation ne soit pas interdite", pourquoi ne pas proposer à ceux qui le souhaitent un fruit ?
Des recommandations ont été adressées aux écoles en 2004 suite à la circulaire du 1er décembre 2003. Celle-ci rappelle que « les familles ont un rôle primordial en ce qui concerne les rythmes alimentaires de l'enfant, en particulier pour le petit déjeuner ». Elle ajoute « qu'aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale qui aboutit à un déséquilibre de l'alimentation et à une modification des rythmes alimentaires des enfants. Cependant, compte tenu des conditions de vie des enfants et des familles qui peuvent entraîner des contraintes diverses, il peut être envisagé de proposer aux élèves une collation dès leur arrivée à l'école ». A ROSNOEN, très peu d'élèves de maternelle vont à la garderie tôt le matin. Les parents des enfants concernés ont déjà la possibilité de confier à l'Atsem un encas qui peut être pris par l'enfant avant son arrivée en classe. -
Les élèves de maternelle ont un gobelet dans la classe, mais à cet âge, ils ne pensent pas à boire et tant que la déshydratation n'est pas commencée, la soif ne se fait pas ressentir. Serait-il possible de leur proposer de l'eau ?
Il est proposé de l'eau aux enfants dès que le besoin se fait ressentir.
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Les toilettes de la cour ne sont pas pourvus de "lunettes". Est-il possible d'en poser ?
Le maire va se charger de la question.
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A la cantine :
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Les enfants se plaignent de se laver les mains à l'eau froide. N'y a-t-il pas de ballon d'eau chaude ?
Nécessité d'un thermostat, problème de mitigeur.
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Les enfants son photographiés (ou filmés) lors de leurs bêtises , pour montrer aux parents ce qu'ils font à la cantine. N'est-ce pas là une atteinte aux libertés ? Aucun document n'a été signé en début d'année afin d'autoriser ce genre d'actes.
Monsieur le Maire a été avisé de cet incident qui se serait produit en septembre-octobre. Des parents relatent d'autres cas plus récents. Monsieur le maire prendra en compte cette remarque mais demande à ce que des faits précis (qui, quoi, où, comment?) et par écrit lui soient communiqués par le biais de la fiche de liaison annexée à la charte, ceci afin de pouvoir traiter les problèmes.
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Plutôt que d'utiliser du chantage au dessert ou des méthodes comme celle citée précédemment, est-il possible d'établir une charte de vie comme dans les classes avec différentes zones (verte, orange, rouge) et des punitions adaptées et préétablies et réfléchies avec les enfants et les adultes ?
Une charte du restaurant scolaire existe déjà. Elle doit être retournée signée par les parents d'élèves. La charte n'étant pas redistribuée à toutes les familles chaque année, les délégués évoquent le problème des familles nouvellement arrivées sur l'école qui n'auraient pas eu connaissance de cette charte. Il est convenu que celle-ci sera distribuée en début d'année avec les autres documents d'information remis aux familles.
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Combien d'enfants compte chaque service ?
Entre 30 et 40.
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Pour d'avantage de calme, les parents d'élèves suggèrent la mise en place de claustras entre les tables (à hauteur d'enfants assis afin de ne pas gêner la surveillance des adultes) afin de faire des petits groupes moins bruyants. Ceci a déjà été testé avec succès dans certaines écoles.
Cette solution a déjà été tentée mais elle gêne la surveillance.
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Plusieurs enfants ne veulent plus aller à la cantine, les pratiques de certains adultes, les effrayent (cris venant de certains personnels d'encadrement). Des parents nous rapportent des idées installées chez leurs enfants qui posent des questions à leurs parents ou nourrices : " si je ne bois pas, je serais privée de dessert ? si je ne mange pas aussi ? "
Monsieur le Maire a eu l'occasion de discuter avec une mère d'élève qui est venue lui rapporter le trouble de sa fille et l'anxiété de certains enfants. Une mise au point a été faite avec la personne concernée de manière à trouver d'autres moyens de faire respecter le calme. Depuis, la maman d'élève a témoigné d'une amélioration positive.
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Serait il possible de faire savoir aux parents les dates des conseils d'école afin qu'ils puissent nous faire part de leurs remarques dans les temps ?
C'est aux délégués des parents de communiquer sur le conseil d'école (date et compte-rendu) aux parents d'élèves. Les membres du Conseil sont conviés au conseil au minimum 15 jours avant sa tenue, délai qui paraît suffisant pour permettre aux parents de communiquer leurs questions aux délégués. Pourquoi ne pas mettre en place un système de boîte à questions accessible tout au long de l'année et relevée par les délégués à l'approche du conseil?
Par ailleurs, certaines questions peuvent être abordées directement auprès des enseignants sans attendre le conseil d'école.
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Le prochain conseil d'école se tiendra le lundi 25 juin.
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Le conseil s'est clos à 20h15.
Emeline Carvou-Diop
Directrice
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